La Directive 2020/58/CE adoptée 2002 concernait la « vie privée et communications électroniques ». Elle visait à prendre en compte les nouveaux acteurs du marché, et les évolutions technologiques et commerciales survenues dans le cadre des communications électroniques.
En janvier 2017, la Commission décide la révision de cette directive pour l’actualiser. C’est avec cet objectif que le règlement « e-privacy » est proposé
Un tournant pour la protection des mineurs dans le système numérique I Par Laure Boutron-Marmion
L’omniprésence de l’image de nos enfants sur la toile
On estime en moyenne qu’un enfant apparaît sur 1300 photographies publiées en ligne avant l’âge de 13 ans à travers ses comptes propres, ceux de ses parents ou ceux de ses proches.
Or, l’exposition des mineurs sur internet peut avoir des retentissements multiples à plus ou moins long terme et générer de nombreuses conséquences préjudiciables pour le mineur.
Vers le début de la fin de l’irresponsabilité des hébergeurs ? par Jean-Pierre Spitzer
Maître Laure Boutron- Marmion vient d’assigner Tik Tok en responsabilité au nom de sept familles ayant chacune un enfant qui a été victime des algorithmes de ce réseau. Deux ont commis l’irréparable, manifestement encouragés par les messages qui leur étaient délivrés sur ce réseau.
Elle a insisté sur le fait que d’autres affaires mettant en cause la responsabilité de Tik Tok sont en cours aux États-Unis.
Prévenir la haine en ligne pour faire d’internet un lieu sûr, respectueux et tolérant I Par Philippe Coen et Laura-Blu Mauss
Les dernières évolutions de l’environnement numérique sont préoccupantes, présageant d’une détérioration du modèle de modération en ligne pourtant durement édifié au fil des années.
Les plateformes tendent à réduire progressivement leurs mécanismes de vérification des informations et les limites des expressions haineuses des utilisateurs. Les algorithmes qui privilégient l’engagement à tout prix, vont amplifier la diffusion de ces contenus afin de provoquer la violence, la peur et la xénophobie.
L’IA, nouveau Graal ? par Bruno Gameliel
A ce jour, aux yeux de la plupart des gens, l’IA est encore un rêve flou d’un monde leibnizien où l’individu, grâce à cette technologie avancée, serait assisté dans l’accomplissement de ses différentes tâches pour le rendre globalement plus épanoui ; pour d’autres, une chimère prête à incinérer l’histoire de l’humanité et la supplanter, tel le fléau décrit dans les scénarios dystopiques des romans ou films de science-fiction. Multiples sont les définitions de l’IA, si nous la considérons en tant qu’avatar de l’intelligence humaine, elle serait capable d’apprendre et de prédire en extrapolant les connaissances acquises, de comprendre et de s’adapter, de ressentir, éprouver des émotions et de penser, de s’introspecter.
Vers des IAs bénéfiques pour la future génération : Jean-Marie Cavada vous donne rendez-vous le 12 février 2025
Dans un monde où les Intelligences Artificielles (IAs) s’intègrent de plus en plus dans notre quotidien, elles apportent à la fois des opportunités uniques et des défis majeurs. Cette influence est d’autant plus significative pour les enfants, adolescents et jeunes adultes (0-25 ans), dont le cerveau est encore en cours de développement.
Public Senat | « Les grands monopoles technologiques et l’IA sont aujourd’hui en mesure de tenir tête aux Etats et de ne plus leur obéir »
Jeudi 30 janvier 2025, Bernard Benhamou, secrétaire général de l’Institut de la Souveraineté Numérique, et Jean-Marie Cavada, président de l’Institut des Droits Fondamentaux Numériques (iDFRights) étaient auditionnés au Sénat pour évoquer les développements de l’intelligence artificielle et leurs conséquences sur nos démocraties et les droits humains.
Audition de Jean-Marie CAVADA au Sénat le 30/01 pour évoquer les développements de l’intelligence artificielle et leurs conséquences sur nos démocraties et les droits humains
Pour Jean-Marie Cavada, président de l’Institut des Droits Fondamentaux Numériques (iDFRights) qui s’exprimait jeudi 30 janvier lors d’une audition au Sénat sur l’IA et les droits humains, il n’y a qu’une seule solution face à « cette volonté d’impérialisme » : « construire un pouvoir régalien (européen) qui permettrait (…) d’emprunter, (…), construire une défense (…) et construire un appareil technologique européen respectueux d’un minimum de valeurs fondamentales ». Un chemin de croix pour les 27 pays de l’UE qui pourraient être contraints, sous pression américaine, et malgré leur mille et un désaccords, de sauter le pas
BFMTV : Jean-Marie Cavada qualifie Elon Musk “d’étrange personnage”
Jean-Marie Cavada, président de l’Institut des Droits Fondamentaux Numériques (iDFRights), participait ce jeudi 30 janvier 2025 à un échange au Sénat sur l’intelligence artificielle. À cette occasion, il a qualifié Elon Musk “d’étrange personnage”.
01net | De la sidération à la négociation : comment le duo Trump-Musk a fait vaciller l’Europe en 13 jours
Jean-Marie Cavada, président de l’Institut des Droits Fondamentaux Numériques (iDFRights), a récemment exprimé lors d’une audition au Sénat sur l’IA et les droits humains le 30 janvier 2025, qu’il n’y a qu’une seule solution : « construire un pouvoir régalien (européen) qui permettrait (…) d’emprunter, (…), construire une défense (…) et construire un appareil technologique européen respectueux d’un minimum de valeurs fondamentales »
Retour sur la carrière d’Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission européenne
Ursula von der Leyen n’a commencé que tardivement sa carrière politique.
En 2003, elle était ministre régionale des Affaires sociales, des droits des femmes, de la famille et de la santé en Basse-Saxe. Elle devient 2005 ministre de la famille dans le gouvernement dirigé par la chancelière Angela Merkel, puis Ministre du travail et des affaires sociales en 2009, et enfin ministre de la défense en 2013, toujours au sein du gouvernement d’Angela Merkel.
L’analyse de Michel Foucher sur le rapport de Mario Draghi
Le rapport remis le 9 septembre 2024, à Bruxelles, par Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’aube de son deuxième mandat, s’intitule : L’avenir de la compétitivité européenne (titre originel : The future of European competitiveness).
Le bras de fer de l’audition des commissaires désignés par le Parlement européen
Le parlement européen s’est abstreint à dix jours d’audition des commissaires désignés mais n’a donné son approbation aux six vice-présidents exécutifs d’Ursula von der Leyen qu’après un bras de fer entre plusieurs groupes politiques européens.
Alors que les commissions parlementaires ont rendu leur avis après la prestation de chaque commissaire désigné, les auditions des six vice-présidents-exécutifs s’étaient soldées par la décision de ne rien décider. Un compromis s’est dégagé après de longues négociations mais n’a vraiment satisfait aucun des groupes politiques du Parlement européen.
Le manifeste de l’iDFRights : feuille de route du numérique 2024/2029 au sein des insitutions Européennes
En proposant un document simple et éclairé, nous cherchons à fournir une feuille de route politique pour la Commission européenne, ses directions générales et l’ensemble des groupes politiques composant le Parlement européen. Ce manifeste vise à sensibiliser les décideurs politiques aux défis et aux opportunités que représente le numérique, tout en soulignant l’impératif de protéger les droits fondamentaux des citoyens européens dans ce nouvel environnement.