L’omniprésence de l’image de nos enfants sur la toile
On estime en moyenne qu’un enfant apparaît sur 1300 photographies publiées en ligne avant l’âge de 13 ans à travers ses comptes propres, ceux de ses parents ou ceux de ses proches.
Or, l’exposition des mineurs sur internet peut avoir des retentissements multiples à plus ou moins long terme et générer de nombreuses conséquences préjudiciables pour le mineur.
Vers le début de la fin de l’irresponsabilité des hébergeurs ? par Jean-Pierre Spitzer
Maître Laure Boutron- Marmion vient d’assigner Tik Tok en responsabilité au nom de sept familles ayant chacune un enfant qui a été victime des algorithmes de ce réseau. Deux ont commis l’irréparable, manifestement encouragés par les messages qui leur étaient délivrés sur ce réseau.
Elle a insisté sur le fait que d’autres affaires mettant en cause la responsabilité de Tik Tok sont en cours aux États-Unis.
Veille UE « Digital & ICC » du 30 janvier au 6 février 2025
AI Act : Les premières règles entrent en vigueur et s’accompagnent des « lignes directrices » sur les pratiques interdites
Pour rappel : Les premières règles de l’AI Act portent sur la définition des systèmes d’IA, l’éducation à l’IA et une liste limitée d’usages interdits présentant des « risques inacceptables ». Les lignes directrices publiée par la Commission sont non contraignantes mais liées à l’article 5 du règlement, qui définit les pratiques interdites en matière d’IA en raison des risques inacceptables entrées en vigueur le 2 février. Elles visent à clarifier les « pratiques interdites » pour les entreprises ne possédant pas d’expertise juridique.