iDFRights avait consacré sa première lettre mensuelle à l’affaire Durov et nous avions pris le contre-pied de nombreuses réactions internationales qui avaient enflammé les réseaux sociaux, sur fond d’inquiétude du respect des droits fondamentaux en France, mais aussi d’indignation et de condamnation de ce qui avait été présenté comme une dérive autoritaire du pouvoir.
Non, les GAFAM ne sauraient être au-dessus des lois !
Sous prétexte de liberté de chercher, de créer, d’innover, d’entreprendre et de s’enrichir, les géants du numérique estiment que toute réglementation et son application par le juge constituent des entraves illégitimes à leur avidité « no limit ».
Tout ceci est évidemment affirmé au nom de grands principes, en premier lieu la liberté d’expression. En fait, elle masque la licence, au sens de l’abus de droit de cette liberté.
Veille UE « Digital & ICC » du 13 au 20 mars 2025
Europol alerte sur l’usage croissant de l’intelligence artificielle par la criminalité organisée
Pour rappel : L’intelligence artificielle présente des risques sécuritaires importants, et Europol met régulièrement en garde contre son exploitation par les réseaux criminels, soulignant les besoins d’adaptation juridique pour mieux encadrer l’usage malveillant de ces technologies.