L’omniprésence de l’image de nos enfants sur la toile
On estime en moyenne qu’un enfant apparaît sur 1300 photographies publiées en ligne avant l’âge de 13 ans à travers ses comptes propres, ceux de ses parents ou ceux de ses proches.
Or, l’exposition des mineurs sur internet peut avoir des retentissements multiples à plus ou moins long terme et générer de nombreuses conséquences préjudiciables pour le mineur.
La protection des mineurs dans le système numérique
Y a-t-il plus atroce souffrance que de voir son enfant sombrer dans un funeste tête à tête avec son smartphone, qui sait le conduire vers la dépression, et parfois pire : le suicide. Il faut avoir entendu le récit de ces drames vécus de l’intérieur, avec le cortège de l’impuissance parentale, parfois la stigmatisation.
Vers le début de la fin de l’irresponsabilité des hébergeurs ? par Jean-Pierre Spitzer
Maître Laure Boutron- Marmion vient d’assigner Tik Tok en responsabilité au nom de sept familles ayant chacune un enfant qui a été victime des algorithmes de ce réseau. Deux ont commis l’irréparable, manifestement encouragés par les messages qui leur étaient délivrés sur ce réseau.
Elle a insisté sur le fait que d’autres affaires mettant en cause la responsabilité de Tik Tok sont en cours aux États-Unis.
Prévenir la haine en ligne pour faire d’internet un lieu sûr, respectueux et tolérant I Par Philippe Coen et Laura-Blu Mauss
Les dernières évolutions de l’environnement numérique sont préoccupantes, présageant d’une détérioration du modèle de modération en ligne pourtant durement édifié au fil des années.
Les plateformes tendent à réduire progressivement leurs mécanismes de vérification des informations et les limites des expressions haineuses des utilisateurs. Les algorithmes qui privilégient l’engagement à tout prix, vont amplifier la diffusion de ces contenus afin de provoquer la violence, la peur et la xénophobie.
L’IA, nouveau Graal ? par Bruno Gameliel
A ce jour, aux yeux de la plupart des gens, l’IA est encore un rêve flou d’un monde leibnizien où l’individu, grâce à cette technologie avancée, serait assisté dans l’accomplissement de ses différentes tâches pour le rendre globalement plus épanoui ; pour d’autres, une chimère prête à incinérer l’histoire de l’humanité et la supplanter, tel le fléau décrit dans les scénarios dystopiques des romans ou films de science-fiction. Multiples sont les définitions de l’IA, si nous la considérons en tant qu’avatar de l’intelligence humaine, elle serait capable d’apprendre et de prédire en extrapolant les connaissances acquises, de comprendre et de s’adapter, de ressentir, éprouver des émotions et de penser, de s’introspecter.