La viralité n’aime pas la vérité. Les bonnes nouvelles ne font pas recette, tandis que les contenus polémiques, voire complotistes, font eux le bonheur des algorithmes de placement publicitaires qui repèrent ces foyers de viralité et soufflent dessus comme sur la braise afin que les revenus puissent s’enflammer.
Les réseaux sociaux (Facebook, Youtube, Twitter-X, TikTok,…) se défendent d’être des éditeurs, et ils n’ont pas tort puisque leurs algorithmes ont des critères commerciaux et non éditoriaux. Les IA à l’origine des recommandations sont en effet bien celles de leurs régies dédiées à vendre des espaces publicitaires aux annonceurs. Ces algorithmes sont développés pour maximiser l’engagement des utilisateurs en ciblant les placements en fonction de leurs préférences et comportements en ligne, mais aussi programmés pour augmenter leur inventaire publicitaire en repérant puis boostant artificiellement les contenus qui ont un potentiel de viralité. Faisant totalement fi de leurs messages et de leurs éventuels impacts négatifs, devenant ainsi de facto des alliés objectifs de campagnes de déstabilisation qui viennent menacer nos démocraties…
Retrouvez l’intégralité de la tribune cosignée par Jean-Marie Cavada (iDFRight), Axel Dauchez (Make.org), Denis Olivennes (CMI) et Arno Pons (Digital New Deal) sur LaTribune.fr