16 novembre 2020
Le président de IDFRights, promoteur de la directive droits d’auteur et droits voisins au Parlement européen, tire la sonnette d’alarme sur la triple prédation dont la presse française est l’objet.
La presse française, et plus particulièrement la presse d’information générale et politique, est l’objet d’une triple prédation sur ses sources de revenus, dont les conséquences à court et moyen terme remettent en cause son indépendance économique, et par conséquent sa participation au débat démocratique.
Les sommes en jeu, toutes confondues, qui représentent un manque à gagner pour la presse, dépassent le milliard d’euros.
La captation, si ce n’est la quasi-disparition de ces revenus, la condamnera inéluctablement à ne dépendre que d’un financement public, ou privé par le biais de fondations, avec les conséquences qui en découlent.
Cela est d’autant plus regrettable que le numérique constituait au-contraire une opportunité sans égale pour permettre à la presse de s’affranchir de ses dépendances et de trouver enfin un modèle économique sain et pérenne dans une économie de marché. Et libérer ainsi l’Etat d’une politique de subventions très lourdes, le plus souvent inappropriées ou inefficientes, et contraire à l’objectif initial recherché.
“La captation, si ce n’est la quasi-disparition de ces revenus, la condamnera inéluctablement à ne dépendre que d’un financement public, ou privé par le biais de fondations, avec les conséquences qui en découlent. ”
Cette prédation affecte, tout autant mais sous différentes formes, ses trois sources de revenus habituelles, l’information, la publicité, et la data.
Elle est le fait d’une vingtaine d’acteurs, le plus souvent géants mondiaux du numérique, que sont tout aussi bien les moteurs de recherche, réseaux sociaux, panoramas de presse, agrégateurs de contenus, et services de veille dont les plus connus sont en effet Google, Facebook, Amazon, Apple, auxquels s’ajoutent des opérateurs moins connus du grand public, mais tout aussi significatifs, tels que Kantar, Factiva, Reed, sans oublier directement ou indirectement les opérateurs télécoms nationaux, (Orange, SFR, Free).
L’incapacité structurelle et chronique de la presse à adopter un front commun, face à l’importance majeure de l’enjeu, nécessite de manière défensive une intervention volontariste et immédiate de la puissance publique.
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