Jean-Marie Cavada revient avec un institut pour les droits fondamentaux dans le numérique – L’ex-eurodéputé Alde cofonde l’Institute for Digital Fundamental Rights (IDFRights), regroupant juristes et sociétés du numérique pour intégrer les droits humains dans les outils numériques. « Nous voulons consolider la 3e voie européenne entre les États-Unis et la Chine », explique Jean-Marie Cavada, rappelant son soutien au RGPD, à la protection des lanceurs d’alerte et à la directive droit d’auteur. La protection des données et l’éthique de l’IA comptent parmi ses priorités. Il compte donc revenir sur la scène bruxelloise, où il garde des contacts au Parlement et à la Commission. Il est toujours accompagné de Colette Bouckaert, sa cheffe de bureau au Parlement. Premières actions : un sondage en ligne et l’envoi d’une position à Thierry Breton sur la lutte contre le Covid-19. Il y demande à établir un Conseil des Droits et Libertés Numériques européen, intégrant l’EDPS. Des rencontres par secteur, des tables ouvertes « régulières » sont prévues, avant un « Digital Rights Summit » avec des dirigeants d’États en 2021.
Position de l’IDFRights sur le réglement IA ACT soutenu à l’unanimité par les Etats Membres
Le 2 février 2024, après quelques atermoiements de la part de l’Allemagne, L’Italie et surtout de la France, a été validé l’accord politique proposé par la Présidence belge du Conseil de l’UE sur le règlement dont l’objectif est de réguler l’IA.